Suite à mon précédent article au sujet du câble de remorquage, il me paraissait pertinent de proposer un petit article retour d’expérience sur le remorqueur auquel était destiné ce cable : le XCub 60cc de Hangar 9.

Réflexion initiales

Après m’être remis à l’aéromodélisme j’avais acheté un Carbon Cub 15cc de chez Hangar 9. C’était une bonne machine assez basique idéale pour une motorisation électrique de taille 50mm.

J’avais fait la modification pour ajouter un crochet de remorquage à l’arrière du toit panoramique. Néanmoins, en terme de puissance, c’était insuffisant pour remorquer autre chose que des petits planeurs de 2-3m max.

L’électrique c’est également assez limité pour le remorquage car il faut acheter beaucoup de batteries et le roulage au sol pour remonter la piste consomme vite des remorqués.

Belle machine !

Son grand frère le XCub 60cc m’a paru être une bonne solution pour avoir un avion à motorisation thermique plus puissante, avec la qualité des kits Hangar 9 et une taille encore à peu près raisonnable.

Il a néanmoins fallu bien mesurer le coffre de la voiture pour être sûr qu’il rentre bien. Dans ma 5008, ca rentre sans rabattre le siège passager avant.

Motorisation

Après avoir choisi le kit, la question suivante qui se pose est celle de la motorisation. Après une recherche Internet, plusieurs solutions de motorisation ressortent : mono et bicylindre. Je fais rapidement le choix du bicylindre parcque c’est plus joli. C’est un critère de choix qui vaut ce qu’il vaut !

En terme de bicylindre, il y a deux candidats principaux : le DLE60 et le Saito FG-61TS.

J’ai initialement choisi le DLE pour son prix plus raisonnable. Le très gros inconvénient c’est qu’il est, à mon avis, impossible de monter des canisters sur le XCub sans le défigurer complètement. Non seulement cela, mais il est également nécessaire de raccourcir les pipes d’échappement afin de faire rentrer le capot.

Le XCub avec le DLE60 et les pipes d’échappement raccourcies

Résultat : c’est beaucoup trop bruyant. Je n’ai pas fait les mesures de bruit mais c’est vraiment déasgréable. Je revendrai donc ce moteur sur Le bon coin.

Prototypage d’un système de fixation de canister en impression 3D. Impossible à faire fonctionner à cause du coude nécessaire pour la tuyère d’échappement
La taille du canister par rapport au capot moteur

La solution alternative était le Saito FG-61TS. Son grand avantage est qu’il rentre sans le moindre problème dans le capot moteur. Niveau bruit, c’est largement mieux que le DLE60.

Exit le DLE60, le Saito FG-61TS.

L’inconvénient principal du Saito c’est qu’il manque un peu de puissance. Pour remorquer du 4-5m, ca passe quand il fait 25-30° avec peu de vent mais passé 35° avec du vent, ca devient délicat. Son autre inconvénient c’est son prix.

Au final, le Saito est, à mon avis, la meilleure solution de motorisation thermique du XCub malgré ces quelques inconvénients.

Assemblage et qualité du kit

La notice est extrêmement détaillée et bien illustrée. Il n’y a qu’à suivre les étapes et ca ne pose aucun soucis.

L’étape critique est le collage de la profondeur mais la technique de positionnement décrite fonctionne bien. L’inconvénient de cette approche c’est le collage car la profondeur fait environ 90cm d’envergure. Ca commence à faire beaucoup niveau encombrement. Ca ne passe pas les portes avec l’avion à l’horizontal chez moi.

Collage de la profondeur

Le kit est de très bonne qualité excepté la quincaillerie avec des écrous à griffe mal collés et un peu légers de manière générale ainsi que des vis de qualité plus que médiocre. Ca ne coute pas trop cher à remplacer mais c’est dommage.

Par la suite, un des écrous à griffe de fixation des haubans s’est décollé et je n’ai pas eu d’autre choix que de faire une trappe pour y accéder. Il y avait tellement peu de colle que je n’ai même pas vu de trace de colle en le recollant…

Si on met de l’éclairage sur les ailes, ca commence à faire pas mal de câbles à raccorder entre le fuselage et les ailes. Afin que ce soit esthétique mais aussi pour éviter les erreurs, il est nécessaire de réfléchir un peu la connectique.

J’ai imprimé en 3D PETG une platine de connexion pour les ailes et j’ai mis les câbles du fuselage dans de la gaine tressée nylon.

Platine de connexion imprimée 3D
Rendu avec le fuselage et les gaines tressées

L’autre point problématique de l’assemblage est le collage des vitres. Pour les vitres latérales, le collage des plastiques transparents sur le bois fonctionne assez bien. Par contre, pour le toit et le pare-brise, le collage des plastiques sur l’Oracover tient assez mal. Il m’a été nécessaire de mettre des vis.

On se retrouve dans un prochain article pour parler du train d’atterrissage, des hélices et des lumières !

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